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Armelle Strud / Brest / 04-07-99



Suite à une conversation téléphonique avec Rosa ..., vous joint un extrait des notes de Gustavo Brandisi, accompagnant l’édition italienne de “La mer à boire” de Santo Rinaldi traduite, rapidement, par mes soins:

Note 42 / page 148
-“Nueves interiores”, dans l’édition de 1934. S.R., dans “Le roman invisible”, fait déjà allusion à ce “nuage intérieur”*. “...et toujours, revenant du pont, ce nuage dans ma cabine. La certitude de sa présence me donnait la nausée dès les coursives [...] je m’en plains au Second: il m’écouta poliment, balbutia quelques mots où il était question d’enquête. Il m’évita manifestement le reste de la traversée” (édition de 1904, chapitre 8, p.145).

Halls, dans son essai biographique y revient plusieurs fois, entre autres dans le chapitre “A propos du roman invisible” p 218: “Ces nuées enfermées, qui reviennent cycliquement dans l’œuvre [de S.G.], sont évidemment à mettre en rapport avec les troubles de sa maladie”. Nous ne le suivrons pas, il n’existe aucune corrélation vérifiée entre les “nuages” et la périodicité des crises de l’écrivain.

*En français dans le commentaire de G.B., NdT.